compte-rendu festival d'annecy palmarès 2003 2004 images


Le Régulateur - Philippe Grammaticopoulos - © HAIDOUK! FILMS
(voir coup de coeur)

 

ANNECY 2003

ANNECY 2004

 

Le site officiel

 

ANNECY : CAPITALE DE L'ANIMATION

 

Après une brève apparition sur la croisette en 1958, le festival décide de se déplacer dans un lieu plus tranquille et en 1960 il s'installe en Haute-Savoie. Là cette biennale de l'animation, sauf pour 1962 et 1963, verra tous les plus grands noms de l'animation s'y croiser. Feuilleter l'album d'Annecy est très impressionnant car des noms de légendes s'y sont rencontrés : Norman Mc Laren, Jiri Trnka, Alexandre Alexeïeff, Peter Foldes, Yoji Kuri. En 1963 le jury était entre autre composé de George Dunning (Yellow Submarine), Paul Grimault (l'indémodable Le roi et l'oiseau), Chuck Jones (le créateur, notamment, de Bip bip et Coyote). Si les jury sont prestigieux les noms accolés aux grands prix ne le sont pas moins, on peut citer Bretislav Pojar (Le lion et la chanson en 1960), Jean-françois Laguionie (La demoiselle et le violoncelliste en 1965), Paul Driessen (David en 1977), Jan Svankmajer et ses Possibilités du dialogue en 1983, et bien sur le récidiviste Frederic Back avec L'homme qui plantait des arbres en 1987, et six ans après avec Le fleuve aux grandes eaux. Mais la liste serait trop longue à faire car quasiment tout le monde de l'animation est passé un jour où l'autre à Annecy, et beaucoup de prix y sont donnés. Et si les plus grands noms du cinéma d'animation sont au générique du festival il est à noter que certains réalisateurs ont été découverts grâce à lui, il y a 20 ans Tim Burton remportait le prix de la critique pour son magnifique court-métrage Vincent, en 1987 Peter Lord et David Proxton obtiennent le prix du meilleur film publicitaire, deux ans après avec l'aide de Peter Lord ils créent les personnages désormais célèbres : Wallace and Gromit. L'historique du festival avance d'un nouveau cran en 1985, avec des avis partagés, lors de la création du Marché du film, et bien sur lorsque sous l'impulsion du directeur de l'époque, Jean-luc Xiberras, le festival devient en 1998 annuel.

 

ANNECY 2004 : L'ANIMATION SE LEVE A L'EST

Le palmarès 2004 (format .pdf)

 

Pour sa 28eme édition, le Festival du Cinéma d'Animation d'Annecy a décidé de mettre le cap sur la Corée du Sud, entre ses artistes et son industrie, une bonne occasion de faire un vrai point sur ce cinéma. Egalement à l'affiche de nombreuses rétrospectives, dont une rendra enfin hommage au talent d'Ub Iwerks, et bien sûr l'inévitable compétition, avec cette année beaucoup de noms peu connus. De toute façon un festival à ne pas louper.

PAYS INVITE

Comme chaque année le festival nous invite à découvrir la cinématographie d'un pays. Deux ans après le sacre du superbe Mary Iyagi au festival, il est donc normal de faire un point sur le cinéma coréen. Car si l'on connaît le savoir-faire industriel de la Corée - leurs studios sous-traitent de nombreuses séries télé et longs métrages -, on connaît moins les auteurs que renferment ce pays. Les huit programmes annoncés devraient nous réserver de belles surprises. Du coté de la sélection, en plus du long métrage Oseam qui essaiera de remporter le Grand Prix. On note la présence de deux courts en compétition et de trois en Panorama. Le film Wonderful Days qui sort sur nos écrans le 16 juin sera présenté en avant-première.

HOMMAGE

Le festival d'Annecy est aussi l'une des occasions de pouvoir revoir les films qui ont marqué le cinéma d'animation. Depuis quelques années le festival s'est ouvert à l'animation dans les films de prises de vues réelles, ce qui a permis l'année dernière la découverte des films de Charley Bowers. Cette année le festival présente une rétrospective intitulée Sacré Monstre, qui pour l'instant paraît un peu floue. Seront également présentés des programmes sur les génériques animés, une rétrospective du studio Halas and Bachelor et du studio français AAA. Mais c'est l'hommage à Ub Iwerks qui représente l'un des clous des ces rétrospectives, car l'homme qui " créa " Mickey Mouse et réalisa les premiers courts de la célèbre souris, est surtout le créateur de dessins animés très inventifs, notamment la série des Flip the Frog, qu'il réalisa lors de la création de son propre studio. On peut juste regretter le cloisonnement un peu trop " cartoon " de ces rétrospectives. A l'heure où nous imprimons tous les programmes ne sont pas définis ; l'on peut donc imaginer que le festival rendra l'hommage qu'il se doit à René Laloux, qui nous a quitté le 14 mars.

COMPETITIONS

Si le passé est important, le festival permet avant tout de faire un tour d'horizon de la création animée. Côté long métrage, à l'époque de l'abandon par les grands studios américains du dessin au profit de l'ordinateur, le festival, lui, conforte le traditionnel avec un seul long métrage crée en images de synthèses, P3K Pinocchio 3000, un film canadien de Daniel Robichaud : il s'agit de l'histoire de Pinocchio en l'an 3000, dans laquelle Gepetto troque son établi contre un ordinateur… Le reste paraît également assez peu original, avec une grosse production espagnole : El Cid, la leyenda de José Pozo - qui a obtenu cette année le Goya (équivalent des Césars) du meilleur film d'animation - et un film italien Toto' Sapore e la magica storia della pizza de Maurizio Forestieri, ou l'histoire de la naissance du plus célèbre plat de la péninsule : La Pizza. Les deux films qui retiendront vraiment notre attention sont le très joli film coréen Oseam, de Baek-yeop Sung, et le désormais inévitable Bill Plympton avec son nouveau film Hair High. Fait notoire de cette sélection, exception faite de Plympton il s'agit du premier long métrage de tous les autres réalisateurs, ce qui est plutôt encourageant !

Mais comme toujours la véritable créativité, inventivité, sera du coté du format roi de l'animation : le court. Avec cette année une très forte présence des français : 11 films en compétition, des USA avec 8 films , et 7 pour les anglais, soit pour ces trois pays la moitié des films sélectionnés pour la compétition ! Bien sûr on retrouve des noms connus au générique de cette compétition : Pjotr Sapegin, dont nous avions beaucoup aimé Un jour un homme acheta une maison - que l'on peut voir dans le programme Courts sur Pattes sorti en salle au mois de mars -, Carlos Saldanha, le réalisateur de L'Age de Glace, le grand réalisateur Suisse Georges Schwizgebel, Gianluigi Toccafondo, réalisateur italien du très beau La pista, ou le canadien Christopher Hinton. Mais les films qui risquent de marquer le festival sont ailleurs avec notamment Des câlins dans la cuisine le deuxième film de Sébastien Laudenbach, dont le premier Journal était très réussi ; le film de Neal Sopata, Bid'Em In, un film au discours social très fort ; Moo(n) de Leigh Hodgkinson au graphisme surprenant, ou le très kafkaïen Régulateur de Philippe Grammaticopoulos.

EN PARALLELE

A surveiller aussi les films de la section panorama, largement à la hauteur des films en compétition mais souvent délaissés par les festivaliers faute de temps. Il faut rappeler que la sélection se fait uniquement par trois personnes et sur un laps de temps très court. Dans ces conditions les membres du comité font souvent des compromis, le panorama permet donc de voir des films qui, s'ils ne sont pas parfaits, font souvent preuve d'une très forte originalité, cette année on y trouve notamment la présence de Priit Pärn ou de Phill Mulloy. L'une des sections les plus passionnantes est celle des films d'école ou de fin d'études, elle permet de mieux appréhender les chemins que va emprunter l'animation d'auteur dans les prochaines années, on avait pu remarquer l'année dernière la forte influence exercée par l'Asie sur ces nouveaux talents. Cette année la vitalité des écoles françaises se taille encore la part du lion avec 22 films en compétition, notamment le très réussi Ursonate de Lisa Paclet pour l'école des Gobelins. Mais la tendance marquante de cette année dans la section films d'école est bel et bien le nombre croissant de films crées par ordinateurs, résultant de la volonté des écoles de répondre au marché de l'animation actuelle.

Alexis Hunot

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Oseam de Sung Baek-Yeop


© Les Films du Préau

 

La ferme des animaux de Hallas et Bachelor


© Hallas & Bachelor

 

Hair High de Bill Plympton


© ED distribution

 

Des câlins dans la cuisine de Sébastien Laudenbach


© Magouric Productions

 

Ursonate de Lisa Paclet

© Gobelins

 

ANNECY 2003 : LE RYTHME DANS L'IMAGE

 

C'est reparti, pendant six jours le monde de l'animation va se retrouver dans sa capitale pour célébrer sa richesse et sa diversité, et cela malgré la crise. Loin du strass et du stress de Cannes, Annecy va voir défiler les plus grands noms de l'animation, ici pas de stars mais des artisans de l'image par image.

 

ANNECY 2003 L'AVANT FESTIVAL

 

LA CUVEE 2003

C'est donc dorénavant chaque année que nous pouvons apprécier la qualité de la production mondiale. Le festival c'est aussi une histoire de chiffres : 1309 films ont été inscrits à la sélection provenant de 51 pays. Au final 265 films ont été sélectionnés, dont 218 dans les différentes compétitions et 47 en panorama. On retrouve les mêmes pays que d'habitude dans le peloton de tête le Canada, la France et la Grande Bretagne, qui ont presque la moitié des courts-métrages à eux trois en compétition. On retrouve bien sur des noms familiers : l'Australien Adam Benjamin Elliot avec Harvie Krumpet, Christopher Hinton et son très bon X-Man, Paul Bush ( Busby Berkeley's tribute to Mae West) et pour la France la désormais incontournable, mais qui s'en plaindra, Florence Miailhe (Les oiseaux blancs, les oiseaux noirs). Plus les bonnes surprises de réalisateurs moins connus comme Basin Street Blues de Monkmus, la vision légère et aérienne d'un enterrement style Nouvelle-Orléans, le très surprenant Sony Joy " Ananda " de Mike Smith et Mark Gustafson : la vision d'un monde moins pollué, plus coloré, sur fond de musique indienne à mi-chemin entre un clip de Gorillaz et d'une vidéo new-age, très curieux ! Bien sur il ne faut jamais se limiter à la compétition, le panorama révélant souvent d'excellents auteurs, et certains grands auteurs voyant même leur film sélectionné dans cette catégorie, Paul Driessen (2D or not 2D), Marie Paccou (Le jardin), Ray Harryhausen (oui celui de Jason et les argonautes) pour sa version du lièvre et la tortue. En long métrage la curiosité viendra d'un film venant du Zimbabwe The legend of the sky kingdom, de Roger Hawkins, il sera en compétition avec un film italien L'Uovo de Dario Picciau, de deux films français : L'enfant qui voulait être un ours (chroniqué dans Storyboard n°2) et Kaena , et du Chinois My life as McDull , ces deux derniers étant chroniqués dans le numéro que vous tenez dans les mains. A noter dans les spéciaux TV la présence du très beau Le roi de la forêt des brumes de Jean-Jacques Prunés, fort justement primé au Festival d'Auch et qui va se confronter ici aux spécialistes du genre : les anglais. Dans les séances que l'on a souvent pas le temps de voir, le programme étant trop dense, il y a les films étudiants, ceci est bien dommage car même s'ils sont souvent imparfaits, ils regorgent d'idées, d'envies, de passion. Il faut notamment regarder de prés les films des étudiants de la Royal College of Art de Londres, de La Poudrière, de l'ENSAD, et de la Cambre de Bruxelles, ainsi que la forte délégation coréenne présente cette année.

LE PLAISIR DES REDECOUVERTES

Si le festival fait bien évidemment la part belle à la production récente, il n'en oublie pas non plus son devoir de mémoire, au travers de différentes rétrospectives. Cette année beaucoup d'entre nous découvrirons Charley Bowers un réalisateur de films burlesques qui au début du siècle dernier mélangeait animation et prises de vues réelles.

C'est l'animation australienne qui est à l'honneur du festival 2003, une rétrospective qui va nous permettre en 5 programmes de mieux nous familiariser avec un cinéma qui prend de plus en plus de place dans le paysage animée notamment grâce à des réalisateurs comme Adam Benjamin Elliott, Denis Tupicoff, et plus récemment Anthony Lawrence et son très beau Looking for horses, ou encore Lee Withmore. L'autre programmation importante de ce festival revient sur une évidence mais qu'il est toujours bon de rappeler : la musique fait partie intégrante du cinéma d'animation. Certes rien de bien neuf dans cette affirmation qui rythme les films réalisés en image par image depuis sa création mais en 10 programmes la possibilité de revoir certains des films les plus importants de son histoire : des géniales expérimentations visuels d'un Len Lye ou d'un Oskar Fischinger dans les années 30 en passant par les marionnettes de Georges Pal, jusqu'aux films du suisse Georges Schwizgebel, tout en rendant un dernier hommage à Nina Simone avec le clip réalisé par Peter Lord en pâte à modeler pour My baby just cares for me. Si la carte blanche à Normand Roger l'un des grand créateur sonore du cinéma d'animation est une excellent idée, la présence à ses cotés de Phil Collins (musique pour Disney) et celle de Didier Lockwood (Les Enfants de la Pluie) paraissent moins pertinentes.

LES EVENEMENTS

Depuis 1993 et le coup de cœur du festival à Hayao Miyazaki, et la découverte pour la première fois en France sur grand écran des films de cet auteur majeur, le Japon et le cinéma asiatique à toujours une place prépondérante à Annecy non seulement par la qualité de sa production, mais aussi grâce à la place qui lui est faite dans les médias . Donc cette année on pourra voir le troisième film de la série Patlabor, mais surtout le premier film réalisé par Isao Takahata en 1968 pour la Tôei Animation : Taiyô no ôji Hols no daibôken, Horus prince du soleil , ce film pour lequel Miyazaki était animateur et Yasuo Otsuka, directeur de l'animation, est visiblement distribué par Wild Side Films et l'on peut donc espérer pour ceux qui n'auront pas la chance de voir le film à Annecy que celui-ci sorte dans nos salles dans un proche avenir ! Toujours du coté japonais sa sortie ayant été repoussé à l' année prochaine ce qui devait être qu'une " avant-première " devient un événement, la présentation sur grand écran du film d'Hayao Miyazaki, décidément incontournable !, Majô no taakkyubin, traduit en français par Kiki, la petite sorcière. Réalisé en 1988 c'est sûrement l'un des plus beau film de son auteur. Mais l'événement sera aussi français, non pas grâce à la vision quelques jours avant sa sortie nationale des Triplettes de Belleville, mais plutôt par la présentation de 23 minutes du film le plus attendu de cette année et produit par Folimage : La prophétie des grenouilles de Jacques-Remy Girerd dont la sortie en salle est prévue pour la fin de l'année.

LE MARCHE

Lors de sa création en 1985, le MIFA n'était pas forcément vu d'un bon œil, que venaient faire des marchands au milieu de créateurs, puis petit à petit il s'est installé dans le paysage jusqu'à en faire partie intégrante, et c'est sûrement lui qui a poussé le festival à s'annualiser pour pouvoir suivre un rythme plus concurrentiel vis à vis des autres marchés. Et malgré la crise qui touche actuellement le milieu les organisateurs nous promettent que cette année encore l'affluence sera très importante. Rendez-vous incontournables du MIFA le Concours international de projets, grâce auquel de jeunes créateurs peuvent se faire remarquer par des producteurs, et pour les personnes désireuses de trouver du travail dans l'animation : Le Carrefour de la création et de l'emploi, lieu de rencontres entre les studios et les jeunes apprentis animateurs. Si vous désirez encore plus de renseignements, le site du festival www.annecy.org

Alexis Hunot

 


 

ANNECY 2003 : L'APRES FESTIVAL

 

L'ASIE TRIOMPHE

Commençons ce compte rendu du dernier festival d'Annecy par le palmarès qui cette année est le reflet de l'importance majeure du cinéma asiatique dans le cinéma d'animation. Le Grand Prix a été fort justement attribué au Japonais Koji Yamamura pour son incroyable court Atama Yama (Le Mont Chef) racontant l'histoire d'un avare qui mange jusqu'aux noyaux des cerises, et qui voit un jour un cerisier pousser sur sa tête. Tiré d'un conte traditionnel, ce petit chef d'œuvre est absolument parfait à tous les niveaux, dans la relation entre l'image et le son, ou l'animation qui est poussé à un très haut degré d'accomplissement. Le Grand Prix du long métrage a été donné à My life as McDull (Mc Dull dans les nuages) de T.Yuen dont nous avons déjà dit le plus grand bien dans le numéro précédent. Bonne nouvelle pour les fans du petit cochon une suite est actuellement en préparation. Si l'Asie est le grand gagnant cette année, un pays, et surtout un réalisateur en est aussi sorti auréolé de nombreux prix : Adam Benjamin Elliot pour l'Australie et son très drôle et touchant : Harvie Krumpet. Trois prix son venus couronner l'histoire de ce personnage décalé. Comme dans ses précédents films (Brother, Uncle, Cousin) la réalisation assez simple et la parfaite animation en pâte à modeler font de ce film une nouvelle réussite. Un palmarès quasiment irréprochable qui couronne aussi la France pour ses productions télé Le roi de la forêt des brumes (Spécial TV), et Verte (Grand Prix).

LES EVENEMENTS

Mais un festival ce n'est pas qu'un palmarès, et comme maintenant chaque année c'est à un grand nombre de films rares ou d'avant premières auxquels nous avons eu droit. Parmi cela la présentation des 20 premières minutes du premier long métrage de Folimage, La Prophétie des grenouilles, valaient le détour. Dans le style graphique caractéristique de la maison de production française cette histoire inspiré de l'arche de Noé et réunissant un casting des plus prestigieux (Piccoli, Higelin, Galabru, Girardot…) risque bien d'être l'un des événement de la fin de cette année. Nous vous en reparlerons bien sur dans le prochain numéro. Autre moment important la présentation d'un film né de la rencontre en 1943 entre Dali et Disney : Destino. Le film ne se fera finalement pas lors du vivant des deux hommes mais vient d'être terminer par les studios de Disney à Montreuil sur la base de dessins laissé par le peintre. Le résultat ne convainc pas complètement mais reste très surprenant. Bien sur les fans de Japanim ont encore une fois été gâté avec la présentation de la dernière production des Studios Ghibli Le Royaume des chats, et avec une séance spéciale pour l'un des meilleurs H.Miyazaki : Kiki, la petite sorcière. Ce dernier était encore à l'honneur grâce au film Taiyô no ôji, Hols no daibôken (Horus, prince du soleil ) qui marque sa première collaboration avec I.Takahata, ce dernier ayant réalisé le film. Ce n'est certainement pas le film le plus important de ces deux génies mais il est quand même passionnant de le voir, particulièrement pour l'extrême qualité apportée aux décors. Une sortie sur les écrans est prévue fin 2003-début 2004. Hors projection une annonce importante a été faite lors du festival c'est la création de la Cité des techniques de l'image et de l'animation (Citia) qui devrait rapidement rassembler aussi bien l'organisation du festival, qu'un lieu d'exposition permanent et une filière de formation. Annecy veut s'affirmer de plus en plus comme la capitale du cinéma d'animation.

Alexis Hunot

 

 

 

 

 

 

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Les oiseaux blancs, les oiseaux noirs, de Florence Miailhe

©Les Films du Village

 

2D or not 2D de Paul Driessen

© nfb.ca

 

Say Ah-h ! de Charley Bowers


© Lobster Films

 

Allegretto d'Oskar Fishinger


© Mnam/Cci

 

Kiki, la petite sorcière, d'Hayao Miyazaki

© Gaumont Buena Vista International (GBVI)

 

 

 

 

Le Mont Chef de Koji Yamamura


©Yamamura Animation Inc.

My life as Mc Dull de Toe Yuen


©Lunchtime Productions

Harvie Krumpet d'Adam Benjamin Elliot


©Melodrama Pictures Pty Ltd

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