L’amante
France – Alexandre Dubosc
7.25mn – 2002 – animation - couleur
Synopsis : Un soir dans la chambre d'un château, demeure une personne mystérieuse. Celle-ci attend la visite d'un homme. Peu de temps après leur amour passionné, ce visiteur est sauvagement assassiné par cette femme étrange. En réalité, cette dernière est une mante-religieuse au comportement naturel et inaliénable ...
Réalisation et scénario : Alexandre Dubosc
Production : Lardux Films
Graphisme : Stéphane Machuret
Montage : Emmanuelle Zelez
Son : Adam Wolny, Kiki Webster, Tristan Essayad
Musique : Richard Senecaud
Format de projection : 1.85
Festivals : Annecy, Lauréat du concours de projets MIFA 2000,
Prix : Prix en pré-achat du film par ARTE.
Biographie : 1er film.
Scénario, modélisation, animation : Alexandre Dubosc
Graphisme ; 1ère assistante-réalisation : Stéphanie Machuret
Musique originale : Richard Senecaut
Son : Adam Wolny ( supervision ), Christine Webster, Frédéric Le Louet
Montage : Emmanuelle Zelez
Animation en sable : Juliette Loubières
Comedienne : Maryse Poulhe
Produit par : Lardux Films / Christian Pfohl
Assistante de production : Elisabeth Dubot
Co-produit et moyen technique : Mac Guff Ligne / Jacques Bled
Ce Film a été réalisé avec la participation de ARTE FRANCE, Unité de programmes Cinéma ( Concours espace projet - Festival d'Annecy - Mifa 2000). Avec la participation du CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE (Aide au programme d'entreprise).
Les effets spéciaux ont été réalisés avec la participation du CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE
Production : Lardux Film, 28 rue Kléber, 93100 Montreuil, 01 48 59 41 88
Filmographie : Zébulon (1995), Samos (1995), Kraft (1995), pubs, clips
Le site officiel du film "L'amante"
A propos du film
« Mon film a été entièrement conçu dans un premier temps en 3D, et ensuite, je me suis fabriqué des outils pour pouvoir manipuler les images en 2D, dissociant les lumières des ombres, travaillant l’effet de matière et des subtilités dans le mouvement (de la caméra et du personnage). Ce traitement à l’aspect « manuel » donne à l’image un côté aléatoire et imparfait qui évite l’aspect « froid » de la synthèse. Le film étant constitué de 60 plans, nous avons pour ainsi dire travaillé sur 60 tableaux en même temps. Le rendu graphique a évolué tout au long de sa fabrication, et au final, nous avons la même finition sur l’ensemble des plans, ce qui n’aurait pas été le cas si nous avions procédé avec une technique traditionnelle d’animation sur papier (le travail aurait été aussi bien plus long !). Avec ce mélange de techniques, j’espère arriver à déstabiliser les gens de la 3D et à montrer à ceux de la 2D qu’une porte est ouverte et qu’un compromis entre les deux techniques est possible, le plus important étant avant tout de s’exprimer, quel que soit l’outil. »
A propos de l'animation
« J’ai eu un très grand bonheur à regarder, dans les festivals ou à la télévision, des courts-métrages d’animation d’auteurs qui interpellent le public et l’invitent à entrer dans leur monde. J’adore les films où apparaît l’intervention humaine, un graphisme « imparfait », un trait tremblotant… et je suis très impressionné par les films qui animent des matières comme du sable. Pendant très longtemps, les gens de l’animation « traditionnelle » ont vu dans l’intervention de l’ordinateur quelque chose de l’ordre du sacrilège. Moi qui ai appris à connaître cette technique, je n’y vois qu’un outil, un « grand organisateur », et c’est à nous de l’utiliser pour nous exprimer, pour arriver exactement à l’effet recherché. »
Le site d'Alexandre Dubosc
